A Kinshasa, depuis le 13 octobre 2008, se note une déclaration des évêques du Congo sur la reprise de la guerre à l’Est et au Nord-Est de la RD Congo autour de huit points majeurs:
1. Selon la Conférence Episcopale Nationale du Congo, ces hostilités sèment de nouveau la désolation et le deuil dans le pays. Les conséquences sont énormes : encore des milliers de morts, des populations condamnées à l’errance dans des conditions inhumaines, des enlèvements d’enfants et leur enrôlement de force dans des groupes armés, etc. Bref, un véritable drame humanitaire se déroule sous nos yeux et ne peut laisser personne dans l’indifférence. Nous nous demandons : Pourquoi cette reprise des hostilités alors que des avancées significatives ont été réalisées avec la signature de l’Acte d’engagement de Goma ? Jusques à quand notre terre doit-elle continuer à s’abreuver du sang de ses fils et filles ?
2. La CENCO condamne avec véhémence cette manière ignoble de considérer la guerre comme un moyen pour résoudre des problèmes ou assouvir des ambitions inavouées. Elle désapprouve fermement la prise en otage de la population civile et son utilisation comme bouclier humain.
3. La CENCO craint que ces guerres récurrentes dans la région de l’Est et du Nord-Est ne deviennent un paravent pour couvrir le pillage des ressources naturelles. Elle craint également que ces guerres ne soient une manière, à peine voilée, de concrétiser le plan de balkanisation du pays par la création des « Etats nains ». La Conférence Episcopale Nationale du Congo ne rappellera jamais assez que l’intégrité territoriale, l’intangibilité des frontières et l’unité nationale de la RD Congo ne sont pas négociables.
4. Aussi la CENCO attire-t-elle l’attention des Institutions compétentes de notre pays sur la gravité de ces guerres et leurs conséquences pour l’unité du pays et le devenir de la nation. Elle invite instamment le nouveau Premier ministre ainsi que le Gouvernement qu’il formera à traiter sans complaisance ce dossier.
5. La CENCO remercie la Communauté internationale de sa condamnation presque unanime des rébellions. Par-delà cette condamnation, elle l’invite à prendre des mesures effectives et efficaces et pour obliger les bandes armées à respecter les actes d’engagement auxquels elles ont souscrit.
6. La CENCO reste attachée à la promotion de la paix mais elle est convaincue qu’il n’y a pas de paix sans justice. L’impunité encourage de nouvelles velléités insurrectionnelles.
7. La Conférence Episcopale Nationale du Congo souhaite que cet appel à la paix soit entendu par tous pour que la population de la RD Congo tout entière mène une existence calme et paisible.
8. ils finissent par implorer le Seigneur afin qu'ils puisse inspirer les pensées et les actions de tous pour la victoire de la paix et l’engagement dans l’œuvre de reconstruction d’un Congo de justice et de fraternité.
1. Selon la Conférence Episcopale Nationale du Congo, ces hostilités sèment de nouveau la désolation et le deuil dans le pays. Les conséquences sont énormes : encore des milliers de morts, des populations condamnées à l’errance dans des conditions inhumaines, des enlèvements d’enfants et leur enrôlement de force dans des groupes armés, etc. Bref, un véritable drame humanitaire se déroule sous nos yeux et ne peut laisser personne dans l’indifférence. Nous nous demandons : Pourquoi cette reprise des hostilités alors que des avancées significatives ont été réalisées avec la signature de l’Acte d’engagement de Goma ? Jusques à quand notre terre doit-elle continuer à s’abreuver du sang de ses fils et filles ?
2. La CENCO condamne avec véhémence cette manière ignoble de considérer la guerre comme un moyen pour résoudre des problèmes ou assouvir des ambitions inavouées. Elle désapprouve fermement la prise en otage de la population civile et son utilisation comme bouclier humain.
3. La CENCO craint que ces guerres récurrentes dans la région de l’Est et du Nord-Est ne deviennent un paravent pour couvrir le pillage des ressources naturelles. Elle craint également que ces guerres ne soient une manière, à peine voilée, de concrétiser le plan de balkanisation du pays par la création des « Etats nains ». La Conférence Episcopale Nationale du Congo ne rappellera jamais assez que l’intégrité territoriale, l’intangibilité des frontières et l’unité nationale de la RD Congo ne sont pas négociables.
4. Aussi la CENCO attire-t-elle l’attention des Institutions compétentes de notre pays sur la gravité de ces guerres et leurs conséquences pour l’unité du pays et le devenir de la nation. Elle invite instamment le nouveau Premier ministre ainsi que le Gouvernement qu’il formera à traiter sans complaisance ce dossier.
5. La CENCO remercie la Communauté internationale de sa condamnation presque unanime des rébellions. Par-delà cette condamnation, elle l’invite à prendre des mesures effectives et efficaces et pour obliger les bandes armées à respecter les actes d’engagement auxquels elles ont souscrit.
6. La CENCO reste attachée à la promotion de la paix mais elle est convaincue qu’il n’y a pas de paix sans justice. L’impunité encourage de nouvelles velléités insurrectionnelles.
7. La Conférence Episcopale Nationale du Congo souhaite que cet appel à la paix soit entendu par tous pour que la population de la RD Congo tout entière mène une existence calme et paisible.
8. ils finissent par implorer le Seigneur afin qu'ils puisse inspirer les pensées et les actions de tous pour la victoire de la paix et l’engagement dans l’œuvre de reconstruction d’un Congo de justice et de fraternité.