vendredi 23 janvier 2009

LES AIGUILLES SEROPOSITIVES!


La police municipale de la Ville d'Issy Les Moulineaux a diffusé une nouvelle triste à propos de la maladie du siècle, c'est-à-dire le SIDA, à tous les départements d'Ile de France dans toutes les villes.
Précisément à Lyon, dans une boîte de nuit, (Titan), des personnes ont eu une aiguille plantée dans le bras par un gars rigolant leur disant 'ça y est t'es avec nous, t'a le SIDA'.
Ceci s'est passé à paris.

Il y a quelques semaines de cela, dans un cinéma, une personne s'est assise sur quelque chose de piquant sur un des sièges. Lorsqu'elle s'est relevée pour voir de quoi il s'agissait,
elle a trouvé une aiguille plantée à travers le siège avec une note attachée disant :
« Vous venez d'être infecté par le VIH ». Le Centre de Contrôle des Maladies rapporte plusieurs
événements similaires dans plusieurs autres villes récemment.

Toutes les aiguilles testées sont positives VIH.
Le Centre rapporte qu'on a trouvé des aiguilles aussi dans les retours de monnaie de distributeurs publics. Ils demandent à tout le monde d'user d'une Extrême prudence quand vous serez confronté à ce genre de situation. Toutes les chaises publiques devraient être inspectées avec vigilance
et prudence avant usage. Une inspection visuelle minutieuse devrait suffire.
De plus, ils demandent à chacun de communiquer cet avis à tous les membres de votre famille
et vos amis du danger potentiel.

Merci.

vendredi 16 janvier 2009

CAS DES INCURSIONS DE LA LRA AU DIOCESE DE DUNGU-DORUMA


La misère du Congo vient de tout coté et devient continuelle. Le 24 décembre 2008 : différents messages phoniques et téléphoniques nous signalent que le groupement de Doruma situé à 210 Km de Dungu est attaqué, principalement dans les localités de Mongoli (Batande) et cela s'est poursuivi les 25, 26 et 27 dans les localités de Manzagala, Nanvugo, Mabando, Navulu, Natulubu, Nangbalama, Nagengwa et Nakalikpa. L’on constate que toutes les maisons et cases incendiées,les animaux domestiques et volailles massacrées, certaines familles complètement décimées,± 500 morts enregistrés du côté de la population sans compter d’autres corps en décomposition non encore retrouvés et se trouvant dans la brousse.

Simultanément, le même 25 décembre 2008 ; le jour de Noël donc, une attaque a été signalée du côté de Faradje où les rebelles de la LRA, dont on estime leur effectif à 160 personnes environ avait procédé au pillage systématique de la Paroisse, de l’Hôpital, des magasins et ont incendié et brûlé beaucoup de maisons. Le 26 décembre, au matin, on pouvait déjà compter une quarantaine de pertes en vies humaines, dont le Médecin Directeur de l’Hôpital et sa fillette qu’on a retrouvés calcinés dans la maison. Il s’en est suivi une centaine des jeunes ; surtout des filles qui ont été kidnappées et emportées par ces derniers éléments en débandade suite aux attaques des coalisés.

Il faut en même temps noter que ces rebelles ont semé une telle panique durant toute la nuit du 25 décembre et du 26 au matin, ils se sont divisés en deux groupes, un est allé vers Nagero en incendiant des maisons et un autre vers Aba. Rendus quelque part sur leur trajectoire, ils ont gagné comme d’habitude la brousse. Le 03 janvier 2009 : l’incursion des éléments de la LRA est mentionnée à Nagero (75 Km de Dungu-ville), dans le Parc National de Garamba où ils ont tenté de briser le dépôt des minutions et d’armes mais ayant rencontré la résistance des militaires gardiens du Parc, ces rebelles ont été repoussés par ceux-ci ainsi que les FARDC venus voler au secours. Et la situation du 5 jusqu'aujourd'hui 17 janvier signale que ces rebelles ougandais pillent et tuent encore. Selon le président de la société civile de Dungu, les LRA ont attaqué l’église Bima de la localité de Tora, où beaucoup de fidèles en pleine prière ont été tués. Apres Tora, les LRA se sont rendu à Libombi où ils ont incendié plusieurs maisons et tués des gens, rapporte la même source. Le bilan de cette incursion LRA n’est pas encore connue.

vendredi 9 janvier 2009

LES ENFANTS CONGOLAIS ENLEVES FONT LA PREOCCUPATION DE BENOIT XVI.




La situation congolaise est l’une des plus complexes de l’humanité. La RDC présente paradoxalement aujourd’hui une figure de parent pauvre alors qu’il est l’un des pays au monde qui regorgent d’énormes potentialités. Curieusement, sa richesse contraste avec la pauvreté des ses habitants. En effet, deux ans après l’installation des institutions issues des élections démocratiques, la RDC se recherche encore. Les canons refusent de se taire et des vies humaines continuent à tomber. Au-delà de tout, et malgré tout, l’espoir est au bout du tunnel. Et aujourd’hui, ce sont les petits enfants qui sont enlevés sans pitié par les rebelles pour en faire soldats.

C’est dans ce cadre que le 6 janvier dernier, à Kinshasa, la Nonciature apostolique a fait état du souci majeur que porte le pape Benoît XVI pour les enfants kidnappés ces derniers mois par les groupes armés résidents dans la partie orientale de la République démocratique du Congo. Et voici comment s’exprime le saint Père à ce propos : « La fête de l'Épiphanie, dans plusieurs pays du monde, est aussi la fête des enfants. Notre pensée s’adresse donc à tous les enfants, qui sont la richesse et la bénédiction du monde et surtout à tous ceux à qui est niée une enfance paisible et sereine. En particulier, je désire attirer l'attention sur les dizaines d'enfants et garçons qui, dans ces derniers mois, ont été séquestrés par des groupes armées dans la Province Orientale de la République Démocratique du Congo. Je fais appel aux auteurs de ces crimes inhumains, afin que les garçons soient rendus à leurs familles et que leur soit assuré l’avenir de sécurité et de développement auxquels ils ont droit. En même temps, je manifeste ma proximité spirituelle à la population et à l’Église locale, qui a été aussi durement frappée par la violence. J'exhorte les Pasteurs et les fidèles à rester forts et solidaires dans l'espoir de retrouver la paix ».

Pour notre part, nous pensons qu’il est temps que les congolais se prennent en charge eux mêmes au lieu d’attendre les solutions du ciel ou des autres pour sortir de ce gouffre infernal où les seigneurs de guerre font la loi. La manne est tombée une fois du ciel. Les autres de qui attendre le secours ne voient que leurs propres et mesquins intérêts.

vendredi 2 janvier 2009

JUSTICE ET SECURITE POUR RESTAURER LA PAIX:


A chaque mois de l’année du « Bienheureux Isidore Bakanja », les évêques congolais consacrent un thème de réflexion. Et ce thème susmentionné pour le mois de janvier 2009, est dédié aux juristes, activistes des droits de l’homme, policiers et militaires. En effet,la vie d’Isidore BAKANJA nous montre un homme victime d’un esprit partisan, d’un sentimentalisme non seulement de la part de Van Cauter (Longange), mais aussi de la part de certains autres Blancs qui étaient chargés de l’affaire Bakanja. C’est le cas de Grillet, Inspecteur et Chef de tous les Blancs dans Bus-Bloc, qui déclarait : « Je suis obligé d’agir, je ne peux faire autrement (…) Venez voir comment Van Cauter a arrangé ce boy ! Je dois intervenir, je ne peux passer outre ! Moi qui ne voulais pas être mêlé à cette affaire, j’ai refusé d’aller voir Bokando. J’ai répondu : « Je me fiche pas mal de vos histoires ! Je ne veux pas voir le type ». Un autre cas est celui du Procureur Vocht qui était envoyé en mission d’enquête à Ikili, lieu du martyre, et à Iyele. N’ayant pas pris l’enquête au sérieux, il n’était arrivé nulle part, mais s’était contenté de rester dans le bateau et de faire venir un agent et un travailleur à qui il avait posé chacun une seule question.

Aujourd’hui encore, à cause des comportements inciviques de certains d’entre eux, les hommes des lois et les citoyens en uniforme sont généralement perçus comme des oppresseurs. L’injustice, la corruption, le trafic d’influence, l’impunité gangrènent la vie communautaire.

Pour redonner confiance aux citoyens et restaurer entre eux une convivialité effective, il faut une Justice juste avec des hommes et femmes de lois sans esprit partisan ni sentimentalisme au moment de dire le droit. Les citoyens en uniforme seront invités à l’amour de la patrie et au respect des lois et de leurs concitoyens qui comptent sur eux pour défendre la patrie et garantir la sécurité. C’est le sens de la prédication de Jean-Baptiste. « Des soldats aussi l’interrogeaient en disant : « Et nous, que nous faut-il faire ? » Il leur dit : « Ne molestez personne, n’extorquez rien et contentez-vous de votre solde » (Cf. Lc 3,14). Sans la justice et la sécurité, la restauration de la paix reste illusoire.