samedi 31 décembre 2011

A propos des observateurs internationaux, que dit Tshitshi?








Etienne Tshisekedi : « Les experts internationaux de la Ceni viennent en touristes »

publié il y a 1 heure, 24 minutes, | Denière mise à jour le 31 décembre, 2011 à 7:29 | sous Actualité, La Une, Législatives, Politique, Présidentielle.

«Quand j’entends dire qu’il y a une équipe d’experts internationaux qui va venir ici je me demande ce qu’ils viennent faire. Ils viennent en touristes», a déclaré Etienne Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et candidat à la présidentielle du 28 novembre.

Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue samedi 31 décembre, Etienne Tshisekedi se demande la raison de la venue des experts internationaux en République démocratique du Congo.


«Qu’est-ce qu’ils viennent faire ici ? Ils vont prendre des décisions sur quelle base ? Tous les procès verbaux ont été falsifiés. Ils viennent perdre leur temps pour rien », affirme-t-il.

Selon le président de l’UDPS, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a orchestré la falsification des PV.


«Ce pasteur peut encore se mettre devant les Congolais et les regarder devant les yeux ? C’est un type qui s’est carrément disqualifié. Il a tout falsifié», souligne Etienne Tshisekedi.

La Ceni avait suspendu, le 21 décembre, les opérations de compilation des résultats des législatives du 28 novembre dernier attendant l’arrivée des équipes de supervision et d’appui technique internationale, en vue de garantir la transparence et la crédibilité de ces résultats. Cette décision avait été prise après plusieurs contestations émanant des candidats de la majorité et de l’opposition.

La Ceni a tout de même repris les travaux de compilation mercredi 28 décembre avant l’arrivée des experts internationaux annoncée pour la semaine prochaine.

vendredi 30 décembre 2011

Laurent Monsengwo pour le recomptage des voix.






Selon le Cardinal, les résultats publiés le 9 décembre dernier ne sont conformes ni à la vérité, ni la justice. Le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a demandé, hier lundi 12 décembre, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de procéder au recomptage des voix réellement exprimées dans les urnes par les électeurs congolais, lors de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011.
L’Archevêque métropolitain de Kinshasa a lancé cet appel lorsqu’il répondait aux questions des journalistes, au cours d’un point de presse tenu au Centre Lindonge à Limete, une commune de la capitale congolaise.
De son avis, la médiation entre acteurs politiques impliqués dans ces échéances électorales doit être essentiellement fondée sur le recomptage des voix, et il est hors question d’annuler ces résultats, parce que le pays n’a pas d’argent pour réorganiser la présidentielle.
Laurent Monsengwo a déclaré qu’après avoir jugé ces résultats non conformes à la réalité des urnes, il ne peut pas jouer le rôle de médiateur pour ne pas paraître impartial.
Il s’est dit “ très choqué” par t résultats de la province du Katanga, alors que l’Eglise catholique dispose de toutes les preuves que “ le président de la CENI a triché”, avant d’annoncer que l’Eglise catholique va publier les résultats de la présidentielle du 28 novembre dernier, lorsqu’elle aura réceptionné tous les rapports de ses observateurs, qui lui seraient déjà parvenus n’eût été la fermeture des services SMS des sociétés de télécommunication.
Le prélat catholique a également indiqué qu’il avait, dans une conversation téléphonique, demandé au Chef de l’Etat s’il se sentait à l’aise avec les résultats de la présidentielle publiés le 9 décembre par la CENI.
a son tour, Joseph Kabila a demandé au Cardinal s’il était content du fait que le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, se soit proclamé président de la République.
A cette dernière question, lé Cardinal a répondu par la négative, et insisté en vain pour que le président de la République proclamé par la CENI réponde à la sienne. Fin de la conversation.

Monsengwo appuie « Human Right Watch”
Avant ce jeu de questions- réponses avec les journalistes, Laurent Monsengwo a lu la déclaration sur les élections présidentielles en RDC ».
Il a rappelé que, dimanche 4décembre 2001, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) avait demandé, au cours d’un tête-à-tête avec la presse dans l’enceinte de la paroisse Sainte Anne, à Gombe, à la CENI de proclamer impérativement la vérité des urnes.
Comme souhaité par le peuple, la CENCO a publié les conclusions de son observation et de plusieurs observateurs tant nationaux, qu’internationaux. Toutes ces observations posent une question de crédibilité de la présidentielle du 28 novembre, comme vient de l’attester le rapport du Centre Carter qui a précédé la conversation téléphonique entre Kabila et Monsengwo susmentionnée.
Il y a lieu de conclure que ces résultats ne sont conformes, ni à la vérité, ni à la justice “, a affirmé le Cardinal, en se posant la question de savoir comment, par exemple, comprendre que, le 6 décembre, Monsieur Tshisekedi qui avait obtenu 5 927 728 voix sur 17 329 137 suffrages exprimés, ait le 9 décembre, 5 863 745 voix sur 18 144 154 suffrages, perdant ainsi 64000 voix, alors qu’on venait d’ajouter 34 000 bureaux ? »
Etant donné que les résultats contestés sont provisoires et doivent être confirmés par la Cour suprême de justice (CSJ), l’Archevêque métropolitain de Kinshasa a demandé aux contestataires d’interjeter appel, de recourir aux voies de droit et de ne pas se livrer à la violence, car dix-huit morts pour des élections, c’est trop!
“Dans ce cadre, l’Eglise est moralement tenue à offrir son aide à la justice pour établir la vérité des urnes là où elle avait déployé des observateurs, a-t-il conclu, en invitant la CSJ à se sentir en conscience interpellée par le peuple congolais tout entier.

Résultats provisoires à la Cour Suprême Monsengwo invite Tshisekedi et consorts à interjeter appel !


Dans une Déclaration sur l’élection présidentielle lue hier, lundi 12 décembre 2011, devant la presse nationale et internationale au Centre Catholique Lindonge de Limete, l’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, après analyse des résultats rendus publics par la CENI le vendredi 9 décembre 2011, soutient qu’‘‘il y a lieu réellement de conclure que ces résultats ne sont pas conformes à la vérité, ni à la justice’’. Mais, puisque les résultats sont provisoires et doivent être confirmés par la Cour suprême de Justice, poursuit-il, ‘‘nous demandons aux contestataires d’interjeter appel, de recourir aux voies de droit et de ne pas se livrer à la violence. Dix-huit morts pour des élections, c’est trop !’’, s’est-il exclamé. Ce, avant d’indiquer que ‘‘dans ce cadre, l’Eglise est moralement tenue à offrir son aide à la justice, pour établir la vérité des urnes là où ont été ses observateurs. Que la Cour Suprême se sente donc en conscience interpellée par le peuple Congolais tout entier’’. Pour sa part, la Monusco, dans un communiqué de presse parvenu à La Prospérité, appelle la CENI à prendre en considération les préoccupations exprimées par les missions d’observation électorale. Toutefois, la Monusco invite, en outre, les parties à résoudre toute dispute par des voies pacifiques à travers les institutions établies à cet effet, y compris le Comité national de Médiation, et souligne l’importance d’un traitement exhaustif et transparent de tout contentieux électoral par la Cour Suprême de Justice.